Les gestes à adopter face à un mauvais payeur

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Généralement, il est difficile au début de se rendre compte qu’un client quelconque n’arrive pas à respecter les engagements qu’il va avoir avec son partenaire financier. Les clauses du contrat vont peut-être bon train au début, mais en cours de route, les choses changent. Et c’est une situation qui n’arrange nullement le créancier qui va être obligé d’engager des démarches tout à fait règlementaires vis-à-vis de son client. La raison est simple : le paiement de la dette n’arrive pas à échéance, ce qui provoque un tollé chez le prestataire. Mais il va adopter des gestes qui sont loin d’être moins contraignants, mais des gestes qui justifienttout de même le droit du créancier à agir au nom de la loi. Comment va-t-il procéder ?

Utiliser la méthode de relance du client

Bien que le créancier soit en difficulté à cause du fait qu’il n’est pas payé, le débiteur lui-même n’est pas en mesure de se remettre également des problèmes financiers qui le coincent. Mais qui, parmi eux, va bénéficier d’une reconnaissance par rapport à leur comportement respectif ? Sans doute, c’est celui qui a servi de fournisseur de services. Et donc, dans la mesure du possible ce ne sera pas le mauvais payeur. Mais pour que la relation soit au beau fixe, il faut d’abord passer par une étape moins contraignante. Il s’agit de relancer le client défaillant de manière plus amicale. Au fond, cette façon de lui rappeler les faits va sûrement avoir un impact positif sur son comportement. La communication par voie téléphonique ou par courriers est parfaitement adaptée pour lui rendre facilement la raison.

La mise en demeure du client mauvais payeur

Il existe des sites qui conseillent les créanciers à faire valoir leur droit de réclamer le paiement des dettes de la part de leurs clients. Il s’agit entre autres, du site les-mauvais-payeurs.com  qui recommande les intéressés à commencer par le procédé de mise en demeure du client. C’est un acte purement juridique qui va obliger le mauvais payeur d’obtempérer sous un délai de 8 jours maximum sous peine d’être sanctionné. Le client est ainsi notifié par une lettre recommandée avec accusé de réception et doit suivre le cours des évènements avec une assiduité sans précédent. Ces actions servant à ester en justice sont rémunérées en pourcentage par rapport à la valeur intégrale des dettes à payer. Mais la mise en demeure n’est pas encore l’étape finale des démarches même si un compromis n’a pas encore été trouvé.

Saisir le tribunal compétent pour une sanction adéquate

Le tribunal, voilà ce qui arrive à celui qui ne finit pas de jouer un mauvais tour à son créancier. C’est la méthode qui exclut toute velléité d’engager un rééchelonnement de la dette. Il s’agit de se présenter devant la juridiction compétente pour apporter ce qu’il y a encore un semblant de preuve pour réclamer son innocence. Généralement, intenter une action en justice permet de faire toutes les actions par voie d’huissier qui établit une vérification des éléments constituant le dossier. Ainsi donc, le débiteur est assigné à payer la dette dans un délai qui ne doit pas excéder un mois. Autrement, il peut faire appel du jugement rendu tout en tenant compte de fournir les dossiers concernant l’affaire.