Quel va être l’impact du Brexit sur les métiers du transport ?

Le Brexit est un mot qui a fait son apparition en 2016, lorsque le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union Européenne. C’est une combinaison entre le mot « British » ou britannique et « Exit » qui signifie sortie. Le Brexit pourrait avoir des conséquences majeures sur l’économie européenne, surtout dans le cas des transports et de la logistique. La France aurait été le 5ème pays le plus touché par le Brexit. Quelles sont donc ces conséquences et particulièrement, quelles seraient les conséquences positives du Brexit.

Tout savoir sur le Brexit

 

Le Brexit est le mot utilisé pour désigner la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union Européenne. L’Uniion Européenne est une union politique et économique qui regroupe 28 pays. Ces derniers commercialisent entre eux. Cette union permet aux citoyens de passer facilement d’un pays à un autre pour vivre ou travailler. Ce fut en 1973 que le Royaume-Uni a décidé d’intégrer l’Union Européenne. Cependant, le 23 juin 2016, un référendum (ou vote public) a été effectué pour savoir si le Royaume-Uni devait quitter ou non l’Union Européenne.
Le oui l’a emporté, avec un taux de 52 % contre un taux de 48 % pour le non. Le Brexit devait ainsi avoir lieu le 29 mars 2019, presque 3 ans après le référendum. Malheureusement, cette date a été reportée. En effet, après le vote de 2016, des négociations entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni ont eu lieu. Il s’agissait des conditions sous lesquelles le Royaume-Uni quittera l’Union Européenne et ces négociations sont principalement répertoriées dans ce qu’on appelle l’Accord de sortieF.

 

Comment le transport international doit évoluer en fonction du Brexit

 

Parmi les secteurs les plus touchés par le Brexit, le secteur logistique, le secteur des transports et des produits pharmaceutiques figurent parmi les premiers sur la liste. En effet, les exportations de matériels de transport représentent 6 milliards d’euros chaque année. De plus, les différentes réglementations douanières devront aussi évoluer. Ainsi, l’économie française, ainsi que celle de tous les autres pays touchés par le Brexit risquent de tourner plus lentement. Il faut donc prendre des mesures efficaces pour une éventuelle amélioration de la situation économique.

 

Il est primordial de connaître les différentes procédures en douanes, ainsi que les différentes lois en vigueur. Après le Brexit, ces lois et procédures devront éventuellement évoluer. Il existe des formations en matière d’évolution douanière après le Brexit, comme celui proposé par Aftral. Aftral est une compagnie de formation et d’apprentissage en matière de transport et logistique qui permet à toute personne de maintenir leurs connaissances sur les procédures douanière, ainsi que la législation douanière.
Le Brexit ne semble avoir que des conséquences néfastes, cependant, il agit positivement aussi, notamment pour les entreprises françaises, comme les grands groupes. Ainsi, il serait possible que les entreprises du transport et de la logistique installées au Royaume-Uni préfèrent migrer en France, d’où des possibilités d’embauches et donc une relance économique.

Qu’en est-il de l’Accord de sortie

 

L’accord de sortie peut être résumé en 8 points clés.Il insiste sur les dispositions communes, les droits des citoyens, la coordination des systèmes de sécurité sociale, les marchandises mises sur le marché, les régimes et douanes frontaliers, notamment le long de la frontière entre le Royaume-Uni et la République d’Irlande, sans oublier la loi et les mécanismes de résolution des litiges, actuellement dévolus à la Cour de justice des Communautés européennes
L’accord de sortie prévoit également une période de transition, qui donnera le temps aux entreprises de s’adapter et qui s’étend jusqu’au 31 décembre 2020. Elle peut être prolongée une fois par consentement mutuel. Pendant la période de transition, le Royaume-Uni restera membre de l’Espace économique européen, du marché unique et de l’union douanière. La législation de l’Union Européenne continuera de s’appliquer au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni continuera donc de contribuer au budget de l’Union Européenne. Cependant, le pays ne sera pas représenté dans les organes de décision de l’Union Européenne.